10.19.2009

La Lettre.


" Ce n'est pas tant moi que mes pensées. Ce n'est pas tant toi que tes idées. Il y aura toujours un part de mensonge, une part de quelque chose qui ne tourne pas rond. Je suis clair, je suis précis, mais qui suis je? Aucun ne trouvera la paix tant que ça ne sera fini. On est coincé, piégé dans ce que l'on veut retrouver. Pourquoi? Parce que penser au passé, c'est comme se dire il était une fois. Et il en est pas question. Une question, tant d'abréviation. Parce que. Non je ne veux pas, ais-je l'air stupide. Oui peut être. Et alors. Ce n'est pas ce que je voulais. Qu'est ce que tu veux? Une lettre. Elle comment? Aussi longtemps que possible. Oui, c'est ça. Non je n'y crois pas, tu n'as jamais était comme ça. Si, mais pas assez. Alors. Il n'y a pas de Alors, juste des Ainsi. Je ne vois pas. Il n'y a rien a voir. Je ne comprend pas. Il n'y a rien a comprendre. Que veut tu dire? Rien, je ne dis rien. Que penses tu. Tout. Tout? Oui tout, je pense tout en une Lettre. Mais, c'est concevable. Je ne sais pas, la preuve en est. Tu vois. Je vois. Alors, c'est pour bientôt. Oui, je crois bien. Ce bientôt est tardif. Tu te contredis. Je ne peux pas me contredire. Comment. Je ne sais pas. Alors tu te contredis. Oui, sûrement. A ne plus savoir ce que tu veux/peux. Je sais ce que je peux, je sais ce que je veux. Alors que veux tu? Une lettre. Toujours la même hein. Pourquoi ça changerai. Je ne sais plus, tu te contredis. Et. Et tout cela n'a pas de sens, tu l'as toujours su. Rien n'a de sens, tu le sais. C'est dans ta tête ça. Non. Bien sur que si, tu sais que ces gens se base sur des principes. Tu crois que je suis sans principe? Non, je crois que tu n'as pas de base. J'ai une base. Que sais tu des bases et des principes de toute façon. Rien. Ah. Tu sais. Dis moi. La simple base. Il n'y a jamais eu de simple base. Qu'est ce que tu en sais. Je le sais. Tu ne peux pas le savoir, regarde toi. Je me regarde. Mieux. Comment mieux. Pas simplement ton aspect. Qu'il y a après l'aspect. Sûrement un autre toi. Je ne suis pas deux. Tu es deux. Non je ne suis qu'un. Tu es deux, et je suis deux. Nous sommes deux. Oui. Et la Lettre. Elle aussi. Alors nous sommes quatre. Non nous sommes deux. Je ne te suis plus. C'est parce que tu n'es pas moi. Affabulé, pour changer.

Qu'est ce qui change? Ni l'un, ni l'autre. "


Modalité d'un Désir, Modesto, XXXIX.