4.26.2009

A Quand?



« A Quand ? »

Mimosa aujourd'hui je t'écris ces quelques pales lignes, pour te raconter.
Je ne suis pas de ceux qui réfléchisse, de ceux qui pense avant de faire preuve de leur action. J'agis sans le moindre consentement morale et idiomatique. Ce soir Mimosa tu n'étais pas là, ce soir j'ai du essayer de comprendre, de paraitre, de sourire. Et pour quelles raisons ce sentiment altérait mon ressentie? L'alcool, surement. Allons ce n'est pas ce que je pense, il fut un temps où penser à cela ne m'aurait pas effleuré l'esprit, la peau, la suite. J'en ai la chair de poule, la lourdeur se fait sentir a travers chaque mot que j'employais. Rien, un vide . Je titube mais ne pense plus. C'est la fin d'un ressentie, surement le commencement d'un autre. Longtemps j'ai cru qu'écrire servirait, que marquer des pensées abjecte sur un clavier aiderait. J'y ai cru et le crois encore. Il ne me reste plus grand chose de la magie qui s'opérait dans ma tête, elle se remplace sans être rejeté, simplement étrange et improbable. S'effaçant, j'opère dans le plus grand silence que tu brises. Ce n'est pas pour autant une chose négative à mes yeux, tu cherches juste a comprendre, a me faire avancé. Je crois que je n'ai jamais été aussi si clair, l'ambiguïté des noms disparait pour laisser place a la clarté de mes propos. Ce soir je rentre seul, comme un an auparavant. Les moments changent, les gens, les sentiments qu'on éprouvent pour eux aussi. S'il en ait un qui persiste c'est bien celui-là. Je ne me lasse pas, Mimosa. Je ne sais pas si je suis le même, ais-je déjà été quelqu'un? Celui qui ère, et qui se cherche, à en savoir constamment s'il restera un vide. Passé d'un coté, a un autre est surement une chose facile face a l'obscure façon d'être soi-même. Ce soir le son n'était pas aussi criant, brillant, chantant. Il résonnait dans mes tympants comme le cri éternel d'un sentiment amère. Celui que d'être là, ne pas savoir. Les règles instituées sont un engagement si dure, et si inflexible qu'il ne peut être autrement. Ma vue se trouble sans pour autant être incompréhensible.
Gargantuesquement manichéen.
J'avance sans voir, la bué, la rué vers une chose méconnue, juste un aperçu.
Mimosa, aujourd'hui fut le printemps, ce soir la rosée.