« On avait tenté de me préparer, on m'avait dit que c'était chose simple, on m'avait raconté, mais sans me faire voir. Il fallait que j'aille, que j'explore, sinon quel intérêt. Et puis un jour j'ai débuter dans le domaine. Elle eut l'idée, et j'eus la mienne. En une semaine le liquide qui me transforma fut répandu, en une semaine ma vie s'éclaira. Voir, soit vivre. Vivre, soit jouir. Si idyllique que j'en perd la mémoire, si magique que j'en ai gagné les émois. Et puis, j'ai du tout quitter, tout sauf ce sentiment magistral, une ouverture a un monde parallèle, sans inquiétude, sans mœurs. Seulement moi, qui pourrait survivre dans mon monde. Une onde, un monde. Maintenant, je le domine et apprend a le gérer. C'est si beau, si hors de toute imagination. J'aime comment je me sens, comment ce que je vois peut être en rapport avec tel ou tel chose. Maintenant, il faut simplement que je ne le perde pas, il va falloir que j'accroche tout ce que je peux, tout ce que je veux garder avec moi. Bientôt, oui bientôt. Le temps cavale, il m'avale et m'engloutit jusqu'à me ronger les os, et les idéos. Une lutte entre monde et onde temporelle. Elle le verra, elle reverra, ce qu'elle a du surement voir. Je n'ai jamais voulut croire que j'étais le même, je ne suis pas ça. Et pourtant, cela se résume a être, a devenir, a croire et non espérer. Parfois il m'arrive de mendier a moi même, ce sentiments. Je me l'impose, le repose et pleure. Je pleure de ce que je ne peux ressentir, il y a des choses a ne pas dire, a ne pas faire. Se taire, c'est se sauver. S'interdire, c'est se venger. Il ne reste plus qu'a espérer que je t'espère pas. »
Modalité d'un traité de Février, Anonyme.